Après Polanski, DSK, BHL défend aussi Frédéric Haziza accusé d’agression sexuelle
Hier, nous apprenions que l’animateur vedette de LCP, Frédéric Haziza, était accusé d’agression sexuelle. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire dans le cadre d’une plainte déposée dimanche par Astrid de Villaines.
La société des journalistes de la chaîne a démandé qu’il soit suspendu. Chose faite ce mardi soir !
Parmi les réactions, on trouve celle du célèbre Bernard-Henri Lévy, qui s’est empressé de twitter un message de soutien… à Frédéric Haziza sans uns seul mot pour la victime : «Qui nous fera croire qu’Haziza est le Weinstein français ? Et comment mettre un signe égal entre ce qui lui est reproché et ce dont on accuse Ramadan ? Amitié à Frédéric Haziza», comme si les actes du producteur américain étaient devenus une sorte de baromètre de l’ignominie à l’aune duquel chaque homme accusé de harcèlement ou d’agression devait être jugé, écrit Libération.
Qui nous fera croire qu’Haziza est le Weinstein francais ? Et comment mettre un signe égal entre ce qui lui est reproché et ce dont on accuse Ramadan? Amitié à Frederic #Haziza.
— Bernard-Henri Lévy (@BHL) 22 novembre 2017
Les réactions indignées ont bien sur immédiatement fusées sur internet.
Bah voyons. La parole des femmes victimes d’harcèlement, de violences et d’agressions sexuelles se libère, et monsieur fait une tape dans le dos en public à son ami. À gerber. https://t.co/ZmXL4rwubd
— Nassira El Moaddem (@NassiraELM) 22 novembre 2017
Bernard-Henri Lévy, V.R.P de la guerre en Libye, s’est une nouvelle fois illustré par son grand humanisme et sa présomption d’innocence á géométrie variable. Le pseudo philosophe a décrété son « amitié á Frédéric » Haziza, accusé d’agression sexuelle. Provocation ou déconnexion?
— Gérald Depardieu (@DepardieuG_) 22 novembre 2017
BHL et la défense du «pauvre opprimé» soupçonné d’agression sexuelle ou de viol, ce n’est pas nouveau.
Dominique Strauss-Kahn et Roman Polanski ont eux aussi eu droit au soutien du philosophe.
Il écrivait par exemple dans un long texte à propos du premier que «rien au monde n’autorise à ce qu’un homme soit ainsi jeté aux chiens» sans jamais citer celle qui était la victime présumée à l’époque, madame Diallo. Hier dans ce tweet de soutien à Haziza, il osait pourtant une comparaison avec un autre homme qui aurait donc selon lui en revanche mérité d’ être «jeté aux chiens», Tariq Ramadan.
On appelle ça une indignation à géométrie variable…
Porc³ pic.twitter.com/XY7f0u1dwp
— Julien Salingue (@juliensalingue) 22 novembre 2017
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